X FERMER

NAVIGATION

VIVRE A PONTMAIN
LA SOCIÉTÉ NOS MARCHÉS
CONTACT LETTRE D'INFORMATION

RECHERCHE

LES TÉMOIGNAGES

La Commune d'ANDOUILLÉ s'approche doucement mais sûrement du « zéro phyto ». Par La Commune d'ANDOUILLÉ

Pouvez-vous vous présenter ?

Pierrick SALLARD, responsable des espaces verts et Philippe CONILLEAU, adjoint au développement durable de la commune d’Andouillé (2 300 hab.).

Andouillé, traversée par la rivière l’Ernée, compte près de 15 ha d’espaces verts communaux.

Quelles techniques utilisez-vous pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires sur Andouillé ?

Depuis 10 ans, Andouillé est engagée dans une démarche de réduction volontaire des produits phytosanitaires, mais le réel déclic a été l’évolution de la réglementation en 2007. Dès lors, plus aucun produit phytosanitaire n’était appliqué dans les zones à risques (caniveaux, berges, pentes, points d’eau...).

En 2008, nous avons franchi un cap supplémentaire en voulant réduire davantage les phytosanitaires grâce à l’acquisition d’un désherbeur thermique gaz, au paillage des massifs, à la plantation de couvre sol (plantes rampantes...).

Pour cela, nous avons formé le personnel à ces nouvelles pratiques : plus de 50 % de nos agents ont suivi des formations sur la réduction des produits phytosanitaires.

En 2009, un plan de désherbage communal a été mis en place. Dans le même temps, nous avons été retenus commune pilote dans le cadre de Phyt’eau Propre 53, ce qui nous a permis d’afficher et d’affirmer notre volonté de ne plus utiliser de produits phytosanitaires.

Des alternatives ont été adoptées, tel que le désherbage thermique à gaz, le désherbage manuel, le désherbage à la vapeur, le nettoyage des caniveaux avec un appareil à brosse métallique, …

Parmi, toutes ces techniques, aucune n’est parfaite et nous en avons même abandonné certaines : le désherbage vapeur essayé durant 3 ans ne nous a pas convaincu. Le nettoyage des caniveaux à la brosse métallique est par contre très efficace.

Cette année nous avons décidé de lancer un programme de réfection des joints de nos caniveaux. C’est un travail long et fastidieux qui nous a permis d’éradiquer la pousse des herbes indésirables dans les caniveaux mais il faut les balayer régulièrement.

Au début, notre démarche a été mal comprise par la population andoléenne, car nous n’avions pas assez communiqué sur nos nouvelles pratiques. Nous avons décidé d’accentuer la communication vis à vis des habitants : articles dans les journaux et dans les bulletins municipaux, panneaux d’affichage sur toute la commune... Aujourd’hui, cela semble accepté.

Nous avons divisé par 10 notre consommation de produits par rapport à 2006. L’an dernier, nous avons encore utilisé quelques litres de produits pour l’entretien de deux zones particulièrement sensibles que sont le terrain de football et le cimetière… Les produits choisis sont des produits moins agressifs qu’auparavant mais il en faut un petit peu plus même si les dosages sont très précis.

Nous nous approchons donc doucement mais sûrement du « zéro phyto ».