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Entretien en zéro phyto du cimetière de la commune de Bouère

"Depuis près de 10 ans, la commune de Bouère, 1 070 habitants, et commune 3 fleurs, n’utilise plus de produit phytosanitaire pour l’entretien de ses espaces verts.

Même si cette démarche n’a pas toujours été facile, la commune a su peu à peu trouver des solutions et adapter ses méthodes pour atteindre le « zéro phyto » sur l’ensemble de ses espaces verts, y compris le cimetière. Ces méthodes ont été notamment transposées dans un plan d’entretien des espaces.

Concernant le cimetière, celui-ci est classé Monument Historique du fait de sa qualité paysagère exceptionnelle. La végétation, la géométrie et la forme des lieux sont protégées. L’entretien de ce site s’opère de différentes manières : une taille une fois par an des buis, l’usage de la binette et du râteau (5 à 8 fois par an) au niveau des inter-tombes (sable). Les allées principales et secondaires, totalement engazonnées, sont quant à elles tondues en mulching. En complément de cet entretien, un règlement a été défini pour la gestion du cimetière

Enfin, les agents de la commune se sont formés à des techniques de gestion des espaces verts."

Accédez aux échos de l’atelier « Gestion différenciée et o phyto dans les cimetière » de novembre 2020 à Bouère  

La collectivité

EFFECTIF

1 070

LOCALISATION

Mayenne

SITE INTERNET

Une plantation participative à Saint-Hilaire-du-Maine

Le projet porte sur la replantation d’une haie entre deux parcelles, l’une appartient à la commune, l’autre à un particulier. La haie existante avait été enlevée il y a quelques années.

 

Le projet, l'action (de quoi s'agit-il ?)

Cette action vient en complément de l’inventaire bocager concernant le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) pour le PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) mené par le Syndicat de bassin et la Chambre d’agriculture sur la Communauté de communes.

Les solutions, moyens

La réalisation de la plantation de la haie est prévue au moment de la fête de l’arbre du 25 novembre 2017. Le but serait de commencer la démarche, la veille le 24 novembre, en démarrant la plantation avec les enfants de l’école. Le 25, l’objectif est de planter de manière conviviale avec les personnes qui seront volontaires. La journée se finira autour d’un repas pour fêter ça.

NB : une initiative de plantation a déjà été faite avec les enfants au début des années 2000 en plantant le long d’un chemin qui sert de liaison en centre bourg, cf. photo. Une manière de valoriser «  une haie champêtre dans un bourg rural ».

Gains, avantages retirés

La reconstitution d’un bocage et la valorisation du bois en énergie.

Les points clés de la réussite

Le but est d’impliquer la population comme cela a déjà été fait il y a 15 ans. Les habitants aideront à la plantation d’une haie sur un GAEC (Groupement Agricole d'Exploitation en Commun).

« Il faut des occasions à saisir pour s’investir ». Des manifestations ont été organisées : une demi-journée de randonnée sur les essences des arbres, journées d’entretiens des haies, etc. tous ces éléments jouent en faveur des arbres.

Les aides du Conseil départemental sont aussi un atout pour le projet car elles permettent de motiver les agriculteurs pour planter des haies.

Plantation d'une haie bocagère sur la commune de BALLOTS

La collectivité

ACTIVITÉ

Mairie de BALLOTS

Le projet, l'action (de quoi s'agit-il ?)

Suite à la création d’une voie douce le long de la route départementale reliant BALLOTS à LAUBRIÈRES, la commune de BALLOTS a engagé un programme de plantation d’une haie bocagère de 5 031 ml.

Le contexte, les objectifs qui ont motivé le projet, l'action (pourquoi ?)

Un des rôles du GAL Sud Mayenne, structure émanant du programme leader, est de piloter la politique énergie-climat.

Suite à un inventaire des haies dans le cadre du PLU et à une volonté de pouvoir être à terme producteur de bois énergie, le GAL a conforté la démarche de la commune de BALLOTS.

 

Les solutions, moyens

L’accompagnement technique du GAL et de la Chambre d’agriculture pour la rédaction du dossier a permis de monter un projet clé en main.

Une information faite auprès des riverains a permis aussi de faire quelques réajustements, d’obtenir leur approbation et d’assurer la continuité des plantations suite à de l’acquisition de terrain.

Gains, avantages retirés

Outre l’aménagement paysager de la voie douce, l’intérêt de la plantation est d’optimiser l’utilisation de la dépendance verte pour toutes les qualités que représente la haie bocagère y compris en terme de protection contre le vent.

Cet espace est vraiment valorisé et l’image de la commune renforcée.

Les points clés de la réussite

Sans l’aide financière du Département de la Mayenne, seuls 500 à 600 ml auraient été réalisés. Le dispositif financier a permis de déclencher le projet dans son ensemble et d’impulser une démarche plus ambitieuse.

La Commune d'ANDOUILLÉ s'approche doucement mais sûrement du « zéro phyto ». Par La Commune d'ANDOUILLÉ

Pouvez-vous vous présenter ?

Pierrick SALLARD, responsable des espaces verts et Philippe CONILLEAU, adjoint au développement durable de la commune d’Andouillé (2 300 hab.).

Andouillé, traversée par la rivière l’Ernée, compte près de 15 ha d’espaces verts communaux.

Quelles techniques utilisez-vous pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires sur Andouillé ?

Depuis 10 ans, Andouillé est engagée dans une démarche de réduction volontaire des produits phytosanitaires, mais le réel déclic a été l’évolution de la réglementation en 2007. Dès lors, plus aucun produit phytosanitaire n’était appliqué dans les zones à risques (caniveaux, berges, pentes, points d’eau...).

En 2008, nous avons franchi un cap supplémentaire en voulant réduire davantage les phytosanitaires grâce à l’acquisition d’un désherbeur thermique gaz, au paillage des massifs, à la plantation de couvre sol (plantes rampantes...).

Pour cela, nous avons formé le personnel à ces nouvelles pratiques : plus de 50 % de nos agents ont suivi des formations sur la réduction des produits phytosanitaires.

En 2009, un plan de désherbage communal a été mis en place. Dans le même temps, nous avons été retenus commune pilote dans le cadre de Phyt’eau Propre 53, ce qui nous a permis d’afficher et d’affirmer notre volonté de ne plus utiliser de produits phytosanitaires.

Des alternatives ont été adoptées, tel que le désherbage thermique à gaz, le désherbage manuel, le désherbage à la vapeur, le nettoyage des caniveaux avec un appareil à brosse métallique, …

Parmi, toutes ces techniques, aucune n’est parfaite et nous en avons même abandonné certaines : le désherbage vapeur essayé durant 3 ans ne nous a pas convaincu. Le nettoyage des caniveaux à la brosse métallique est par contre très efficace.

Cette année nous avons décidé de lancer un programme de réfection des joints de nos caniveaux. C’est un travail long et fastidieux qui nous a permis d’éradiquer la pousse des herbes indésirables dans les caniveaux mais il faut les balayer régulièrement.

Au début, notre démarche a été mal comprise par la population andoléenne, car nous n’avions pas assez communiqué sur nos nouvelles pratiques. Nous avons décidé d’accentuer la communication vis à vis des habitants : articles dans les journaux et dans les bulletins municipaux, panneaux d’affichage sur toute la commune... Aujourd’hui, cela semble accepté.

Nous avons divisé par 10 notre consommation de produits par rapport à 2006. L’an dernier, nous avons encore utilisé quelques litres de produits pour l’entretien de deux zones particulièrement sensibles que sont le terrain de football et le cimetière… Les produits choisis sont des produits moins agressifs qu’auparavant mais il en faut un petit peu plus même si les dosages sont très précis.

Nous nous approchons donc doucement mais sûrement du « zéro phyto ».

La communauté de communes des Coëvrons valorise ses déchets verts

Monsieur Bergère, responsable de l’unité de Montsurs

Nous nous sommes engagés, il y a déjà plusieurs année, avec l’ex communauté de communes du Pays de Montsurs, dans une politique de réduction des pesticides et de valorisation in-situ de nos déchets verts.

Nous pratiquons la tonte mulching sur la plupart de nos espaces verts. Cela nous permet de gagner du temps en économisant le ramassage et les aller/retour à la déchèterie. La pelouse est aussi plus belle et plus résistante à la sécheresse.
Certains espaces moins fréquentés sont fauchés 1 à 2 fois par an. C’est important de préserver des espaces plus naturels pour favoriser la biodiversité.
Le seul espace tondu avec ramassage est le terrain de foot. Les tontes sont données à un agriculteur.

Toujours dans un souci de valorisation de nos déchets verts, nous compostons les feuilles mortes et broyons nos tailles afin d’enrichir et protéger nos parterres. Cela nous permet de limiter nos achats d’intrants et de gagner du temps de désherbage.

Enfin, nous ne recourrons aux pesticides que pour l’entretien du cimetière. Nous avons investi dans un désherbeur thermique à eau chaude. Nous avons mis en place également une stratégie préventive comme le passage d’une balayeuse dans les caniveaux.

La commune de Lassay engagée dans une gestion durable de ses espaces verts

Bernard BIGOT, responsable des espaces verts de la commune de Lassay

Dès 2001, à la création du jardin médiéval, nous avons  expérimenté  l’entretien de ce jardin sans phytos pour répondre aux modes d’entretien de l’époque. Au bout de 2 à 3 ans d’observations, nous avons constaté qu’un équilibre biologique de régulation  des espèces  et prédateurs se mettait naturellement en place sans intervention de l’homme.

En 2005, le service espaces verts de Lassay a été contraint de remettre en question le mode d’entretien de ses espaces verts suite à la récupération de 12 hectares délaissés et de 18 500 végétaux plantés aux abords de la voie de contournement, sans augmentation de ses effectifs.

Nous avons alors mis en place un plan de désherbage associé à un plan de gestion différenciée.

En parallèle, nous avions engagé une démarche de réduction des produits phytosanitaires avec l’arrêt des désherbages chimiques en voirie dès 2006, soit 2 ans avant l’arrêté « fossés ».
Par exemple, pour réduire les pucerons sur notre roseraie, nous avons installé des bandelettes d’œufs de chrysopes, insecte prédateur du puceron. En parallèle, nous avons mis en place des boites d’hivernage permettant de sédentariser cet insecte sur le site.  Ce prédateur, naturellement présent dans nos campagnes, régule ses populations en fonction de sa nourriture en pucerons et maintient donc leur développement à un seuil de tolérance acceptable.

D’autre part, nous intégrons la contrainte « sans phytos » dans nos aménagements en réalisant des aménagements moins « horticoles »en limitant les surfaces plantées, en associant des zones champêtres et en apportant de nouvelles fonctions (par exemple noues pour freiner l’ eau au nouveau lotissement).

Enfin, nous valorisons au maximum nos déchets verts in-situ.
Les feuilles sont soufflées dans les massifs et nous tondons principalement en mulching.
Les délaissés de la voie de contournement, les parcelles non construites des lotissements, les vallées des zones naturelles, sont récoltées à foin par des agriculteurs.
Nous possédons un broyeur de branches et transformons tous nos branchages en copeaux qui sont ensuite utilisés en paillage dans nos espaces verts.

Plantation de haies bocagères Par Maître d'ouvrage : Parc Naturel Régional Normandie Maine / Syndicat mixte

La collectivité

LOCALISATION

Nord du Département de la Mayenne

SITE INTERNET

Le projet, l'action (de quoi s'agit-il ?)

Dans le cadre d’une démarche globale sur le bocage, via le Contrat Nature des Avaloirs, des opérations collectives de plantation de haies bocagères ont été mises en place par le Parc naturel régional Normandie Maine sur la Communauté de communes du Mont des Avaloirs.

Dans un premier temps, l’animateur du Contrat Nature a conseillé les agriculteurs ou les propriétaires volontaires pour planter des haies. Ensuite, un appel d’offre a permis de recruter une entreprise qui c’est chargée des travaux de plantation.

Le contexte, les objectifs qui ont motivé le projet, l'action (pourquoi ?)

Le Contrat Nature en Pays de la Loire fait partie d’une démarche d’anticipation des Shéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE) pour tester et mettre en œuvre des mesures de conservation de la Trame Verte et Bleue (TVB). C’est un outil de la Région Pays de la Loire qui peut s’appliquer à des échelles et sur des thématiques variées.

La proposition du Parc Normandie Maine et de la communauté de communes du Mont des Avaloirs visait à la restauration, la valorisation et la préservation de la trame bocagère (16 communes au Nord de la Mayenne). Ce Contrat Nature s’inscrit dans une démarche participative associant les différents acteurs du bocage et s’attache à relier les enjeux économiques et écologiques en intégrant des actions dans des domaines variés (agricole, appui économique à la filière bois énergie, urbanisme).

Différents partenariats ont été créés au cours de ce Contrat Nature, notamment un partenariat avec le Conseil général de la Mayenne sur la mise en place de plans bocagers communaux et l’adaptation des aides individuels à la plantation de haies en opérations collectives sous maitrise d’œuvre publique.

 

Les solutions, moyens

L’animateur du Contrat Nature a élaboré les dossiers de plantation auprès des agriculteurs et organisé les chantiers de plantation avec l’entreprise chargé de la plantation de haies.

 

Gains, avantages retirés

Ce dispositif permet de mobiliser des exploitants agricoles ne disposant pas du temps ou des connaissances nécessaires à la plantation de haies. Il garantit la qualité de plantation de haies réalisées.

 

Les points clés de la réussite

L’animation globale autour des continuités bocagères, de leur valorisation économique.

Une présence importante sur le terrain de l’animateur.

Il est nécessaire d’être présent à chaque étape et de se rendre sur le terrain avec l’exploitant agricole afin de définir le projet de plantation en concertation.

Le marché public nécessite un suivi administratif rigoureux, notamment pour la mise en place de convention de mandat auprès des exploitants agricoles. Le Parc recommande d’éviter les multiples lots (paillage, plantation, fourniture des plans) qui obligent à coordonner plusieurs prestataires.

 

La cuisine centrale de Cossé le Vivien travaille sur le gaspillage alimentaire

Témoignage de Christophe LOCHET,  responsable de la cuisine centrale de Cossé le Vivien

Sur la cuisine centrale de Cossé-le-Vivien, 780 repas sont servis par jour. Une grande partie est livrée en liaison chaude (collège, cantines des communes avoisinantes…) et une petite partie mangée sur place. Pour cela, une équipe de 5 cuisiniers, 10 agents de service (2 agents sur chaque école primaire), 4 animateurs de cours est mobilisée.
La cuisine centrale a été rénovée l’été dernier et le matériel neuf aide beaucoup !!
La cantine centrale propose des menus simples avec une cuisine traditionnelle et naturelle. 90 % de ce qui est servi sont des plats faits du début à la fin, seulement 10 % de produits préparés (plus de fonds de sauce, etc.). Les plats sont préparés avec 40% de produits locaux, 10% de produits bio (pourcentage en valeur).
Dans le b.a.-ba du cuisinier : il y a « apprendre à cuisiner sans jeter ». Il faut savoir aussi gérer son temps, et donc éviter de cuisiner « pour rien ».
Les économies sont utilisées pour réinjecter des produits bio et/ou locaux.
Voici les actions que nous menons pour éviter le gaspillage :
La particularité d’une cuisine centrale est que l’équipe cuisine n’a pas de contact direct avec les convives. Pour pallier ce défaut de communication, une fiche technique est en place pour affiner les grammages selon l’âge des convives et les sites (pour une raison inconnue à ce jour, les « appétits » diffèrent varient d’un site à un autre. Est-ce dû à l’ambiance de la cantine, du temps à disposition pour manger, de la taille des assiettes ? Aujourd’hui, on ne sait pas.).
Chaque jour, un point est fait par les agents. Il n’y a pas de pesées précises mais le retour qualitatif permet d’ajuster.
Communication : On voit toujours quand il n’y en a pas assez mais jamais lorsqu’il y en a trop. Aujourd’hui, il y a des référents qui expliquent, qui accompagnent le temps du repas. Une plaquette est aussi en projet pour expliquer comment fonctionne la cantine.

Le collège Pierre Dubois réduit le gaspillage alimentaire

Mme Mille gestionnaire

Le collège sert 480 repas par jour, ce qui représente 66 000 repas par an.
Dans le cadre de la labellisation écomotivée, le collège s’est engagé en 2013 dans le projet « Stop au gaspillage alimentaire » avec l’accompagnement des services du Conseil général.
Il s’agissait de mobiliser tous les acteurs de l’’établissement sur un thème fédérateur et d’actualité.

Ce projet s’est déroulé en différentes étapes :
D’abord, un appel aux volontaires a été fait : 50 élèves de 6ème – 5ème se sont inscrits pour participer à des ateliers sur le temps du midi.

  • Après un 1er atelier de sensibilisation réalisé par l’animatrice « éducation à la maitrise de l’énergie & développement durable » de Synergies, les collégiens volontaires ont fait des « pesées en coulisse ». Cela consistait à peser les poubelles des cuisines sans en parler aux autres élèves. Le collège a constaté un gaspillage alimentaire de 80g / plateau repas (moyenne nationale 185 g / repas dans le secondaire).
  • Ensuite, les élèves ont participé à des « pesées aux yeux de tous » pendant une semaine (chaque jour, les plateaux d’un niveau étaient analysés).
  • Après cette phase diagnostic, les élèves ont apporté des explications et des idées. Elles ont été présentées au comité de pilotage du collège, aux élus… Certains propos ont été traduits par les élèves sous forme d’affiches qui sont installées au self.


Parallèlement, M. Garanger, cuisinier, s’est largement investi dans la démarche. Malgré un rythme très soutenu pendant le service, il propose des rations adaptées à chaque élève. Il rencontre également en début d’année toutes les classes de 6ème  pour communiquer sur le gaspillage et l’équilibre alimentaire. Cette rencontre a enclenché un dialogue et les élèves osent demander la quantité qu’ils souhaitent.

La réduction du gaspillage alimentaire, c’est un effort de tous, de tous les jours. Mais on a des résultats !

Depuis un an, le gaspillage oscille entre 50 et 60 g. Ce chiffre est fiable puisque chaque mois, des pesées sont effectuées sur une semaine, avec un menu identique.

Nous estimons les économies à 5 000 € par an. Cette somme nous permet d’acheter des produits locaux et de meilleure qualité.

Télécharger le document associé
Le collège Alain Gerbault engagé contre le gaspillage alimentaire

Le restaurant scolaire du collège A. Gerbault de Laval est réputé pour la qualité des repas servis, grâce à l'investissement de l'équipe de cuisine, du gestionnaire et du principal du collège. Engagé dans une politique de réduction du gaspillage alimentaire, l'établissement mène de nombreuses actions pour sensibiliser les élèves...

Pour en savoir plus, regardez la vidéo : ici

 

 

Constitution du Syndicat d'EAu du Centre Ouest Mayenne

Jeanne PRIOUX, Présidente du SIAEP du Centre Ouest Mayenne

« Depuis le 1er janvier, les Syndicats d'eau de Loiron, Le Bourgneuf-la-Forêt, Juvigné et Port-Brillet, représentant 18 communes, ont fusionné. Ils forment ainsi le nouveau Syndicat Intercommunal d'Adduction d'Eau Potable (SIAEP) du Centre Ouest Mayennais. Ce regroupement, aboutissement de 3 ans de réflexion, a permis la mutualisation de nos compétences et de nos moyens financiers et humains. Cette fusion nous offre d’ores et déjà des marges de négociation plus importantes auprès des entreprises prestataires en matière de travaux, notamment sur le réseau d’eau potable. Cela nous permet de conduire des chantiers plus conséquents, tout en limitant les augmentations de facture d’eau, la charge se répartissant sur un plus grand nombre d’abonnés. Cette fusion permettra d’instaurer un prix unique de l’eau pour l’ensemble des habitants des 18 communes. Le SIAEP Centre Ouest Mayennais a fixé ses premières priorités : réhabilitation des réservoirs de Saint-Pierre-la-Cour et du Genest-Saint-Isle, où sont constatées des fuites importantes d'eau, travaux sur le réservoir d’eau de La Pinelière à La Brûlatte et celui de Port-Brillet ».

Installation de bacs à graisse chez les restaurateurs et métiers de bouche

Pierrick TRANCHEVENT, maire de Jublains :

« Notre commune de 710 habitants est dotée d’une station d’épuration de type lagunage naturel depuis 1997.

En 2009-2010, nous avons été contraints de faire réaliser en urgence plusieurs opérations de débouchage de notre réseau d’assainissement, obstrué par la présence massive de graisses.

Face à cette situation, le Conseil municipal a demandé aux restaurateurs et métiers de bouche d’installer en sortie de leur établissement des bacs à graisses spécifiques à leur activité et leur a proposé une aide financière.

Pour mener correctement ce chantier, nos avons pu, entre autres, compter sur l’appui technique du conseil Général (SATESE) :

-         accompagnement chez les artisans pour connaître leurs contraintes et répondre à leurs interrogations,

-         recherche des différents procédés et leurs coûts, tant en investissement qu’en fonctionnement.

Les dégraisseurs ont été installés courant 2013 et nous n’avons plus connu de bouchage de réseau

Réalisation d'une nouvelle lagune d'épuration à Hercé

Christian Lecherbault, ancien maire de Hercé :

« Notre commune de 340 habitants est dotée depuis le mois de décembre d’un nouveau système de lagunage. Il se compose de trois bassins successifs par lesquels les eaux usées transitent afin d’être épurées, puis rejetées dans le milieu naturel. Construit sur le site du moulin du Bailleul, et d’une surface de 7 600 m², ce lagunage était devenu nécessaire d’une part, pour remplacer l’ancien système qui n’était plus aux normes et se situait dans le périmètre de protection des eaux, et d’autre part, pour raccorder notre lotissement de 18 parcelles. Les premiers prélèvements ont eu lieu début avril et confirment son excellent fonctionnement. Pour mener correctement ce chantier, nous avons pu, entre autres, compter sur l’appui technique du Conseil général (SATESE) avec notamment l’organisation régulière de réunions de chantiers. D’un point de vue du financement, ce projet a coûté 150 000 €, principalement financés par l’Agence de l’eau Loire Bretagne (70 400 €) et le Conseil général (19 965 €), le reste revenant à la charge de la commune. D’ailleurs, et afin d’expliquer le fonctionnement de la nouvelle station, nous convions les habitants le samedi 20 septembre à une journée portes-ouvertes ».